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Luttons contre la maltraitance animale tout en protégeant les traditions camarguaises !

Le 27 janvier 2021,

Cette semaine à l’Assemblée nationale, nous examinons une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale.

Le bien-être animal est une cause qui m’a toujours tenu à cœur. Je voterai en faveur de ce texte pour lequel j’adhère à la grande majorité des dispositions : notamment renforcer les sanctions contre les auteurs d’actes de cruauté à l’égard des animaux, interdire la détention d’un animal à une personne coupable de maltraitance animale, accroître la lutte contre la zoophilie ou encore limiter la surpopulation féline en généralisant la stérilisation des chats errants, etc.

J’ai par ailleurs déposé plusieurs amendements afin d’améliorer la loi qui m’apparait hélas bien trop insuffisante. Par exemple, l’interdiction de l’élevage de visons destinés à la production de fourrure en France serait absurde sans en interdire également l’importation et la commercialisation.

Toutefois, je déplore que plusieurs de mes amendements aient été censurés au prétexte qu’ils n’auraient pas de lien avec « la maltraitance animale » :

  • L’interdiction de l’abattage rituel sans étourdissement préalable de l’animal, alors que cette pratique barbare laisse l’animal conscient pendant qu’il se vide de son sang : une lente et cruelle agonie qui peut durer jusqu’à 14 minutes pour un bovin. Cette pratique représente aussi un danger sanitaire pour le consommateur puisqu’elle augmente le risque de contaminer la viande par des bactéries pouvant entrainer la mort, comme Escherichia Coli.

  • L’étiquetage obligatoire de la viande concernant le mode d’abattage des animaux, alors qu’il renforce la transparence en faveur du consommateur. Les citoyens ont le droit de savoir s’ils achètent et mangent de la viande d’un animal qui a atrocement souffert lors de son abattage.

  • La sanctuarisation dans la loi des traditions camarguaises avec chevaux et taureaux, alors qu’elle permettrait de protéger ce précieux héritage multiséculaire qui forge notre identité et prouverait qu’il est possible de concilier le respect de la dignité animale avec la défense de nos traditions. En présentant cet amendement, j’aurais également souhaité interpeller le Ministre de l’Agriculture sur la situation critique que traverse le monde de la bouvine, en particulier nos manadiers.

La censure de mes amendements est-elle idéologique ? Elle révèle dans tous les cas que l’Assemblée devient de plus en plus la chambre d’enregistrement du pouvoir, limitant chaque jour davantage le rôle des députés et par conséquent la démocratie.

Pour faire progresser la cause animale et protéger notre patrimoine culturel, je déposerai prochainement des propositions de loi visant à interdire le cruel abattage rituel sans étourdissement préalable, à imposer l’étiquetage obligatoire de la viande concernant le mode d’abattage, et à sanctuariser dans la loi les traditions camarguaises avec chevaux et taureaux qui peuvent faire l’objet d’attaques de la part d’une poignée d’idéologues animalistes.

L’ensemble des associations et Gardois qui défendent les animaux peuvent compter sur mon soutien pour défendre avec passion et raison nos amies les bêtes et nos traditions.

Nicolas Meizonnet, Député RN du Gard et Conseiller départemental de Vauvert.

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